"Je le laissais dormir dans ma bouche, tranquillement, comme on dépose un pigeon dans un carton. Je sentais ses petits coups de becs se déplacer d'une dent à l'autre. J'avais plaisir avec ce truc qui m'attaquait la langue et le palais, s'adoucir probablement au contact de ma salive. En même temps que je m'amusais à faire sortir et rentrer cette petite chose captive, je me disais que j'aurais bien mis un gentil coup- de- pied à cette machine mal branlé qui m'avait rendue mon bonjour par un “bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour”."
Mayeux Pardi Un destin grêle bordel de merde, c'est pas la mort! Alors lisez-le.
15 décembre 2008
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